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Travailler au Canada peut être une opportunité excitante pour de nombreux travailleurs étrangers, mais le processus pour obtenir les autorisations nécessaires peut sembler complexe et déroutant. Avec diverses exigences en matière de permis de travail, d’évaluations d’emploi et d’accords commerciaux, il est essentiel de comprendre les tenants et les aboutissants pour éviter les problèmes et maximiser les chances de succès.

Les exigences du permis de travail et l’EIMT

Au cœur du processus se trouve le permis de travail, un document indispensable pour travailler légalement au Canada en tant qu’étranger. Cependant, obtenir ce permis peut nécessiter une évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT), où les employeurs doivent démontrer qu’ils ont cherché à embaucher des travailleurs locaux avant de recourir à des travailleurs étrangers.

Le rôle crucial du Certificat d’acceptation du Québec (CAQ)

Pour ceux qui cherchent à travailler au Québec, le CAQ est une étape supplémentaire indispensable. Émis par le gouvernement du Québec après l’évaluation de l’emploi, ce certificat confirme que l’emploi proposé ne nuit pas au marché du travail local et est nécessaire pour obtenir un permis de travail dans la province.

Professions en demande et exemptions

Certaines professions bénéficient d’une forte demande au Canada, facilitant ainsi le processus d’immigration pour les travailleurs étrangers qualifiés. De plus, des exemptions à certaines procédures, comme l’EIMT, sont prévues dans le cadre d’accords commerciaux tels que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), l’Accord de libre-échange Canada Union européenne (ALECUE), Canada Chili (ALECC), Canada Costa Rica (ALECCR) et autres, ce qui simplifie le processus pour les ressortissants des pays signataires.

L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)

Les dispositions de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) offrent des exemptions à l’évaluation de l’impact sur le marché du travail, ce qui simplifie l’entrée temporaire des citoyens des trois pays signataires (Canada, Mexique et États-Unis) pour des motifs commerciaux. Ces exemptions permettent aux gens d’affaires, dans des catégories telles que les gens d’affaires en visite, les négociants, les gens transférés au sein d’une même entreprise et certains professionnels désignés, d’entrer temporairement sur le territoire des autres pays signataires, sous réserve de l’obtention d’un permis de travail approprié.

 

L’Accord de libre-échange Canada Union européenne (ALECUE)

Canada Chili (ALECC)

Canada Costa Rica (ALECCR) et autres

D’autres accords conclus par le Canada prévoient des dispenses similaires à celles de l’ALÉNA. Ces exemptions reposent sur le principe de réciprocité entre les pays signataires des accords et les membres de l’Organisation mondiale du commerce. En outre, des exemptions spécifiques concernant la validation d’emploi sont également disponibles pour les conjoints des travailleurs étrangers hautement qualifiés.

En conclusion, naviguer dans le processus des permis de travail au Canada peut être un défi, mais avec une compréhension claire des exigences et des procédures, cela peut être une expérience gratifiante. En comprenant les étapes nécessaires, en obtenant les autorisations appropriées et en se tenant informés des derniers développements, les travailleurs étrangers peuvent poser les bases d’une carrière réussie au Canada. C’est donc pourquoi il est essentiel d’être accompagné par un professionnel dans ce processus, soit l’un de nos avocats pratiquants en droit de l’immigration.